Bonsoir ou bonjour, et bienvenue sur Lune de Cendres, cent histoires de Kaidan, votre podcast d’horreur japonaise.
Un podcast à « parution mensuelle flottante », basé sur la nouvelle Lune, qui se cache tout les 28jours environ, enfin à quelques poils de kitsune et tanuki près mais ne chipotons pas.
Lune de Cendres, le podcast donc; qui vous proposera chaque mois une histoire délicieusement horrifique, une creepy pasta, une vieille légende oubliée ou tout simplement d’ouvrir une boite interdite.
Chaque mois un nouveau récit, chaque mois une nouvelle peur développée, car oui, il y aura de tout dans mes histoires.
Le temps à ceci de particulier que, malgré tous vos efforts, il vous file entre les doigts. Parfois lent, parfois rapide, il est pourtant immuable et fonctionne sous forme de cycle.
Lors d’un épisode précédent, on avait parler de chat. Pour rester dans les animaux, laissons cette fois ci la place au boeuf…

La conteuse au yukata de fleurs de glycines vous propose, pour une fois, d’aller écouter l’histoire dehors. Vous la suivez, sous cette nuit aux étoiles magnifiques…
Elle prend une grande respiration, vous retenez la votre…
Mukashi mukashi, hyakki yako…

Oui mais, de quoi t’es-tu inspirée pour cette histoire?:
.+*La minute historiquo-réalistique:*+.
Pour cette histoire, je suis partie d’une malédiction bien réelle « ushi no toki mairi » la malédiction de l’heure du boeuf, qui remonte à bien longtemps, (les premières occurences sont apparues vers l’époque Edo) et dont le rituel a (peu) varié suivant le temps.
A la base, il suffisait simplement d’aller prier au sanctuaire Kifune (ou a un autre sanctuaire, de préférence dédié au boeuf) à l’heure du boeuf, et d’y retourner une semaine plus tard, pour reprier et valider la malédiction.
Vous verrez qu’à partir de cette base, j’ai pas mal re-tricoter autour 🙂
がんばてね – Bonne chance…
On se retrouve le mois prochain pour un nouvel épisode, histoire de frissonner ensemble dans ce sanctuaire abandonné…