Bonsoir ou bonjour, et bienvenue sur Lune de Cendres, cent histoires de Kaidan, votre podcast d’horreur japonaise.
Un podcast à « parution mensuelle flottante », basé sur la nouvelle Lune, qui se cache tout les 28jours environ, enfin à quelques poils de kitsune et tanuki près mais ne chipotons pas.
Lune de Cendres, le podcast donc; qui vous proposera chaque mois une histoire délicieusement horrifique, une creepy pasta, une vieille légende oubliée ou tout simplement d’ouvrir une boite interdite.
Chaque mois un nouveau récit, chaque mois une nouvelle peur développée, car oui, il y aura de tout dans mes histoires.
Après avoir rayé le dialogue avec les morts de votre liste de test de courage, vous voilà fin près a plonger dans une nouvelle histoire…
Vous connaissez la suite, une conteuse se lève, prend une grande respiration et vous regarde, la nouvelle histoire va commencer
Mukashi mukashi, hyakki yako…
Oui mais, de quoi t’es-tu inspirée pour cette histoire?: .+*La minute historiquo-réalistique:*+.
Pour cette histoire je me suis simplement inspirée des nekomata, une créature surnaturelle japonaise née d’un chat réel. On dit que, après dix ou douze ans ou s’il a été tué par des humains, un chat peut devenir un nekomata. Malheur à ceux qui croiseraient sa route, cette créature peut se transformer à loisir et sa vengeance est violente et aveugle.
Même s’il ressemble a un chat normal, on peut le débusquer grâce a sa queue qui est double. Il a des pouvoir de nécromancie, certains peuvent contrôler le feu.
Même s’il est communément admis que c’est une créature maléfique, certains peuvent aider les humain. Mais à votre place, je me méfierais et adorerait tout chat qui croiserait ma route, vous savez, on n’est jamais trop prudent …
がんばてね – Bonne chance… On se retrouve le mois prochain pour un nouvel épisode, histoire de frissonner ensemble dans ce sanctuaire abandonné…
Bonsoir ou bonjour, et bienvenue sur Lune de Cendres, cent histoires de Kaidan, votre podcast d’horreur japonaise.
Un podcast à « parution mensuelle flottante », basé sur la nouvelle Lune, qui se cache tout les 28jours environ, enfin à quelques poils de kitsune et tanuki près mais ne chipotons pas.
Lune de Cendres, le podcast donc; qui vous proposera chaque mois une histoire délicieusement horrifique, une creepy pasta, une vieille légende oubliée ou tout simplement d’ouvrir une boite interdite.
Chaque mois un nouveau récit, chaque mois une nouvelle peur développée, car oui, il y aura de tout dans mes histoires.
Et hop, une nouvelle peur glissée dans votre escarcelle. Il vous avait bien semblé que les Faeris étaient trop belles pour être honnêtes…
A peine le temps de vous ressaisir, un nouveau conteur approche, celui au masque de kitsune sombre s’approche un grand sourire aux lèvres. Il prend une grande respiration, tape deux fois dans ses mains et… Mukashi mukashi, hyakki yako…
Bienvenue dans cette nouvelle histoire, qui va vous faire découvrir un pan méconnu des dangers de l’occulte et une créature bien particulière.
Oui mais, de quoi t’es-tu inspirée pour cette histoire?: .+*La minute historiquo-réalistique:*+. Les lieux cités dans cette histoire sont réels et on peu trouvé beaucoup d’images et de vidéos d’urbex qui s’y sont (bien) déroulés. Kokkuri-san fait aussi partie du folklore estudiantin et des « jeux de courage » que les jeunes peuvent se faire, tout comme en occident le oui-ja à eu la part belle lors de soirées jeunesse.
En ce qui concerne la créature, là par contre, c’est pure invention de ma part. Tout comme le terme « 非人間 » hiningen qui vient de hi 非 (in- négatif ou faux) et ningen 人間, humain. J’aimais bien l’idée d’une créature intangible horrible, mais qui une fois ses sens acquis via la violence deviendrait un humain totalement normal, qui vivrait sa vie parmis les « humains de naissance » sans jamais laisser deviner qu’il était à la base un esprit.
Pour ce qui est des quarante-neufs jours, c’est tout simplement le temps de « deuil » après une mort dans la religion shinto
Alors qui sait? Peut-être existent-ils vraiment, ceux devenus humain par l’appel de jeunes un peu trop sûr d’eux ?
がんばてね – Bonne chance… On se retrouve le mois prochain pour un nouvel épisode, histoire de frissonner ensemble dans ce sanctuaire abandonné…
Lune de Cendres
Lune de Cendres S1-E7: Kokkuri-San, l'hôte indésirable
Bonsoir ou bonjour, et bienvenue sur Lune de Cendres, cent histoires de Kaidan, votre podcast d’horreur japonaise.
Un podcast à « parution mensuelle flottante », basé sur la nouvelle Lune, qui se cache tout les 28jours environ, enfin à quelques poils de kitsune et tanuki près mais ne chipotons pas.
Lune de Cendres, le podcast donc; qui vous proposera chaque mois une histoire délicieusement horrifique, une creepy pasta, une vieille légende oubliée ou tout simplement d’ouvrir une boite interdite.
Chaque mois un nouveau récit, chaque mois une nouvelle peur développée, car oui, il y aura de tout dans mes histoires.
Vous vous demandez in-peto si finalement cette envie de partir au Japon, ne va pas rester une envie… Après tout, toutes ces histoires et légendes urbaines vous font vous demander si le pays est « si sûr que ça » malgré tout ce qu’on peut en dire…
Mais il n’est plus temps de se poser la question, car voici là nouvelle histoire qui approche… La conteuse aux cheveux multicolore s’approche de vous un grand sourire aux lèvres. Elle tappe dans ses mains, s’incline. Vous retenez votre respiration alors qu’elle entonne la formule rituelle que vous commencez a connaitre…
Mukashi mukashi, hyakki yako…
Bienvenue dans cette sixième histoire, qui va vous faire découvrir un pan de l’archéologie japonaise et des mythes venus du fond des âges…
Avec les voix de:
– Narratrice: Amandine de La librairie Yokai -Harumi: Leitha qui s’occupe du site grossesse imprévue un site qu’il est bon de connaitre et de garder sous le coude « au cas ou » pour les copines/copains qui pourraient vivre une grossesse imprévue et ne pas trop savoir quoi faire – Aika: Miah de le Kapharnaum, une chaine de JdR en live, mais pas que – Kaede : Storm – La tenancière: moi-même
Oui mais, de quoi t’es-tu inspirée pour cette histoire?: .+*La minute historiquo-réalistique:*+.
Dans cette histoire, les deux cercles de pierre, leur localisation et le onsen sont réels. Les faits archéologiques aussi. Pour ce qui est de ce qu’il peut se passer lorsqu’on entre dedans lors d’une période spécifique, j’ai trouvé intéressant d’aller vers une idée de « néant » ou de vide plutôt que de partir dans l’idée d’un passage vers le monde des morts ou un autre monde, voire un voyage dans le temps.
L’idée de gens bloqués dans un univers ou ils sont seuls, entendables par certains « élus » mais n’entensant pas leurs réponses, bloqués à jamais et jusqu’à la fin du temps lui-même et au delà, était je trouve la plus anxiogène à imaginer.
Alors je sais pas pour vous, mais moi je ferais attention aux endroits ou je mets les pieds; ca serait dommage de disparaitre par « accident » non?
がんばてね – Bonne chance… On se retrouve le mois prochain pour un nouvel épisode, histoire de frissonner ensemble dans ce sanctuaire abandonné…
Lune de Cendres
Lune de Cendres - S1E6: Sekibo, les pierres levées
Bonsoir ou bonjour, et bienvenue sur Lune de Cendres, cent histoires de Kaidan, votre podcast d’horreur japonaise.
Un podcast à “parution mensuelle flottante”, basé sur la nouvelle Lune, qui se cache tous les 28 jours environ, enfin à quelques poils de kitsune et tanuki près mais ne chipotons pas.
Lune de Cendres, le podcast donc; qui vous proposera chaque mois une histoire délicieusement horrifique, une creepy pasta, une vieille légende oubliée ou tout simplement d’ouvrir une boite interdite.
Chaque mois un nouveau récit, chaque mois une nouvelle peur développée, car oui, il y aura de tout dans mes histoires.
La mélodie de kaze no uma semble flotter encore dans le temple, tandis que la nuit vous semble encore plus obscure qu’au paravant…
Un conteur se lève, sourit et vous regarde. C’est l’heure de la prochaine histoire…
Tout le monde dans la pièce se rassied convenablement et se concentre, le regard posé sur l’homme qui vient de s’agenouiller devant vous…
Mukashi mukashi, hyakki yako…
Bienvenue dans cette cinquième histoire, qui se veut plus légère, tout en vous dévoilant certains secrets ésotériques bien cachés du Japon [1] et le motif de certaines disparitions mystérieuses.
Si jamais vous avez eu la chance d’aller un jour en personne au sanctuaire Fushimi Inari ou à Koya San, vous voyez de quoi je veux parler.
Pour les autres, cet épisode devrait vous aider a comprendre…
Avec les voix de: – Mathieu: le conteur. Oui oui c’est bien LE Mathieu de la Librairie Yokai et du podcast Mensetsu qui interroge des français vivants au Japon
Oui mais, de quoi t’es-tu inspirée pour cette histoire?: .+*La minute historiquo-réalistique:*+.
Pour cet épisode d’avril, je me suis vraiment fait plaisir. Si le Jingi-kan, cette agence gouvernementale existe réellement et fixe tout ce qui est en rapport avec les sanctuaires et la tenue des rituels, la partie site SIX JIZOS et normes JIZOS est bien évidemment totalement inventée (encore que, on ne sait jamais avec l’occulte)
Par contre le coté ultra codifié des différents rituels, le moment ou les festivités ont lieu, l’éducation des personnels, tout ça est géré par cet organisme qui « remplace » un pouvoir central qui n’existe pas dans le shintoïsme.
Pour les araignées, détruire leur toile peut effectivement les tuer, le tissage leur prenant énormément d’énergie. Parfois même elles les mangent pour récupérer nutriments et hydratation.
Enfin l’oeil gauche est d’après certaines croyances, le siège de la « vue » ésotérique. En être dépossédé revient à devenir aveugle à cette autre réalité.
Voilà, j’espère que vous avez bien apprécié cet épisode « poisson d’avril » qui fait surement un peu moins peur que les autres (quoique, être dévorer par une araignée doit faire partie des peurs refoulées de pas mal de personnes)
On se retrouve le mois prochain pour un nouvel épisode, histoire de frissonner ensemble dans ce sanctuaire abandonné…
[1] Enfin ne perdez quand même pas de vue que le mois d’avril est pas mal connu aussi pour ses poissons, mais ne sait-on jamais, on n’est jamais trop prudents 😀
Bonsoir ou bonjour, et bienvenue sur Lune de Cendres, cent histoires de Kaidan, votre podcast d’horreur japonaise. Un podcast à « parution mensuelle flottante », basé sur la nouvelle Lune, qui se cache tout les 28jours environ, enfin à quelques poils de kitsune et tanuki près mais ne chipotons pas.
Lune de Cendres, le podcast donc; qui vous proposera chaque mois une histoire délicieusement horrifique, une creepy pasta, une vieille légende oubliée ou tout simplement d’ouvrir une boite interdite. Chaque mois un nouveau récit, chaque mois une nouvelle peur développée, car oui, il y aura de tout dans mes histoires.
Après avoir écouté ce qui pourrait être une creepy pasta tirée d’une légende ancienne, vous voici à nouveau concentré pour entendre la prochaine histoire…
Une conteuse se lève, celle qui vous n’aviez pas encore entendue. Elle vous regarde, droit dans les yeux un fin sourire sur le visage. Elle prend une grande respiration et tape deux fois dans ses mains
Mukashi mukashi, hyakki yako…
Bienvenue dans cette quatrième histoire issue du passé des environs de Kyoto et mettant un scène un village qui finira abandonné…
Et un énorme grand grand merci à Neko flash* qui m’a mise en contact avec Kumi et donc permis d’avoir cette chanteuse excellente, chose dont seule j’aurais juste pu rêver 😀 * et dont la musique vaut aussi bien le détour, allez écouter, vous ne serez pas déçus
Oui mais, de quoi t’es-tu inspirée pour cette histoire?: .+*La minute historiquo-réalistique:*+.
Alors là, « とても難しい » totemo muzukashi, très compliqué. Il y a plein de choses imbriquées dans cette histoire. Les comptines tout d’abord, totalement inventée pour celle-ci, il n’empêche qu’on peut apprendre pas mal de choses à partir de ces petites chansonnettes qui sont effectivement très anciennes.
Le principe des objets qui protègent: que ça soit les shimenawa, ces cordes tressées ou les shide, les papiers en forme d’éclairs, ils sont réels dans le panthéon d’objets protecteurs shintoïstes. On en trouve beaucoup d’autre liés aussi bien au shinto qu’au bouddhisme. Le lien entre les deux courants au Japon est très perméables et il n’est pas rare que la population pioche à son gré dans l’un ou l’autre suivant les situations.
En ce qui concerne l’idée du vent tueur dans cet épisode, il peut être vu plus comme un yokai qu’une construction humaine. Voire même un ancien kami maudit. Mais qui peut parler d’une malédiction pour une créature qui a juste besoin de se nourrir. Après tout, ce n’est guère différents de la nature ou on tue pour manger. Sauf que là, ce sont des humains ou des animaux qui sont dévorer sans distinction et sans notion d’apaisement de la faim. Mais bon je suis peut-être un peu taquine sur cette explication 🙂
Plus sérieusement, au niveau de l’inspiration pour ce vent, si on se penche du coté de l’existant dans le folklore japonais, il existe différents yokai- yokaux qui ont une vague référence avec un vent criminel. Les kamaitachi par exemple, qui même s’il ne se réfère par réellement au vent parle de trois belettes (invisibles et rapides) qui cisaillent les voyageurs en leur faisant des coupures parfois profondes mais qui ne saignent pas toujours. Shōrōkaze aussi, un vent maléfique qui souffle le jour d’Obon dans la ville de Goto. Si on se fait toucher par ce vent, on tombe malade et on s’évanouit. Ou pire… Mais aussi le kaze no kami « le dieu des vents » qui souffle un vent jaune qui rend les gens malades
Voilà. N’hésitez pas à me dire si cette tartine de blabla vous interesse ou pas, moi en tout cas, je prend grand plaisir à faire ces recherches avant, pendant (et parfois encore après) la création de mes histoires 🙂
がんばてね – Bonne chance… On se retrouve le mois prochain pour un nouvel épisode, histoire de frissonner ensemble dans ce sanctuaire abandonné…
Bonsoir ou bonjour, et bienvenue sur Lune de Cendres, cent histoires de Kaidan, votre podcast d’horreur japonaise. Un podcast à « parution mensuelle flottante », basé sur la nouvelle Lune, qui se cache tout les 28jours environ, enfin à quelques poils de kitsune et tanuki près mais ne chipotons pas.
Lune de Cendres, le podcast donc; qui vous proposera chaque mois une histoire délicieusement horrifique, une creepy pasta, une vieille légende oubliée ou tout simplement d’ouvrir une boite interdite. Chaque mois un nouveau récit, chaque mois une nouvelle peur développée, car oui, il y aura de tout dans mes histoires.
Il vous semble sentir sur les poils de vos avant bras qui se dresse la morsure d’une bise d’hiver. Puis tout redevient comme avant. Il reste 98 bougies et avant de remettre son masque le conteur vous a envoyé un énorme sourire.
Il est temps de passer à l’histoire suivante, même si les frissons de cette dernière histoire sont encore présent dans votre corps. Mais il n’est plus temps d’hésiter
La dernière conteuse lève, s’incline, prend une grande respiration et tape deux fois dans ses mains…
Mukashi mukashi, hyakki yako…
Bienvenue dans cette troisième histoire, dont l’épilogue se déroule maintenant à Tokyo, mais dont les origines remontent à tellement longtemps…
Avec les voix de: – Mathieu: le conteur. Oui oui c’est bien LE Mathieu de la Librairie Yokai et du podcast Mensetsu qui interroge des français vivants au Japon
Oui mais, de quoi t’es-tu inspirée pour cette histoire?: .+*La minute historiquo-réalistique:*+.
Pour le coup, tout est dit dans le podcast, mais en résumé voici pour l’aspect historique: Hitobashira, ça veut dire quoi? Ca vient de 人:“hito” personne et 柱: “bashira” pilier, qu’on peut donc traduire par pilier humain. La légende raconte que de tout temps, pour contenter les kamis, les esprits ou divinité japonaises quand on empiétait sur leur domaine (par exemple pour construire un château ou un pont), leur fournir un sacrifice humain était de bon aloi pour permettre à la structure d’être construite et de rester debout longtemps. Ce serait le cas dans le donjon du plus ancien château encore debout; le château de Maruoka, construit en 1576, dans le château de Matsue ou encore dans le pont Matsue Ohashi à Izumo,en ce qui concerne les bâtiments les plus connus.
Pour l’histoire, je me suis simplement inspirée de quelques lignes de la page wikipedia à propos du pont Nijubashi :
Rien de plus simple dès lors que d’en faire une histoire ou les gens continuent à disparaitre, que ça soit par vengeance des sacrifiés ou d’une volonté propre au pont, devenu vivant et ayant un appétit insatiable, à vous de choisir …
Ah, et en ce qui concerne la partout « pont de l’amour », là c’est totalement une invention de ma part 🙂
On se retrouve le mois prochain pour un nouvel épisode, histoire de frissonner ensemble dans ce sanctuaire abandonné…
Bon je sais que j’avais dit que je ferais des vidéos explicatives, elles arrivent. En retard, après tout faire le yokai demande un minimum de préparation [1] et elles ne paraitront donc pas à chaque pleine lune, comme je l’avais prévu. Enfin si, le temps de résorber les deux épisodes et demi de retard, ce qui explique que vous ayez la vidéo du 3e épisode en premier, qui elle n’est pas en retard puisque sortie à la pleine lune suivant la nouvelle lune, date de parution de l’épisode…
Bon ca peut paraître un peu compliqué comme ça, mais retenez que *normalement*[2]; chaque vidéo d’épisode explicative sera publiée la pleine lune qui suit la sortie de l’histoire.
Voilà donc, cette première vidéo explicative, sur la Yuki Onna, bon visionnage à vous
[1] Le climat belge étant ce qu’il est, j’ai eu moyen envie de sortir le yukata sous des trombes d’eau, il aimerait pas, par -10°, là c’est moi qui aurait pas aimé, déjà par -6 comme sur cette vidéo ça a été compliqué un peu, donc il a fallu attendre un alignement des étoiles pour pouvoir filmer. Et encore là on a eu énormément de chance, du genre, les plus grosses chutes de neige depuis dix ans, pour pouvoir faire cette video de la Yuki Onna, sous la neige. Quoi de mieux pour cette grande Dame des flocons
Bonsoir ou bonjour, et bienvenue sur Lune de Cendres, cent histoires de Kaidan, votre podcast d’horreur japonaise. Un podcast à « parution mensuelle flottante », basé sur la nouvelle Lune, qui se cache tout les 28jours environ, enfin à quelques poils de kitsune et tanuki près mais ne chipotons pas.
Lune de Cendres, le podcast donc; qui vous proposera chaque mois une histoire délicieusement horrifique, une creepy pasta, une vieille légende oubliée ou tout simplement d’ouvrir une boite interdite. Chaque mois un nouveau récit, chaque mois une nouvelle peur développée, car oui, il y aura de tout dans mes histoires.
TW: ACCOUCHEMENT QUI SE DEROULE MAL n’écoutez pas cet épisode si les accouchements qui se déroulent mal risquent de vous poser problème, il y a une description fort graphique dans cet épisode qui pourrait choquer.
Vous êtes toujours assis dans le sanctuaire. La conteuse vient de souffler la première bougie et vous vous remettez à peine de cette première histoire…
Mais voilà qu’un autre conteur se lève, s’incline, prend une grande respiration et tape deux fois dans ses mains…
Mukashi mukashi, hyakki yako…
Bienvenue dans cette deuxième histoire qui se déroule au coeur de l’hiver…
Avec les voix de: – Momiji: le conteur – Clégot: le mari – Amandine de la Librairie Yokai: Kyoko et Yuki adulte – Kirin: Kyoko enfant
Oui mais, de quoi t’es-tu inspirée pour cette histoire?: .+*La minute historiquo-réalistique:*+.
Pour cette histoire, je me suis inspirée d’un yokai très célèbre, la yuki-onna, la femme de glace. Physiquement, elle est décrite comme dans l’histoire: « une peau diaphane, des cheveux noirs des lèvres bleues » et c’est ainsi qu’elle est représentée sur les illustrations.
C’est une représentation personnifié de l’hiver, une représentation qui peut se montrer froide, cruelle et mortelle, surtout dans les récits antérieurs au XVIIIe: ce qui était aussi un message indiquant de se méfier du froid et de la montagne. Par après, elle peut faire preuve de clémence en laissant vivre les beaux jeunes hommes qu’elle croise ou en indiquant leur chemin aux voyageurs égarés. Dans diverses histoires, elle se retrouve mariée a un beau jeune homme, avec qui elle reste tant qu’elle n’est pas découverte en tant que yokai. Elle peut lui faire des enfants, ou pas, les yuki-onna peuvent mener leur propre vie en fait et il y a autant de récits que de régions qui connaissent la neige, voire plus vu que certaines ont plusieurs versions différentes.
Elle peut aussi duper le promeneur en lui demandant de tenir son bébé (emmitouflé dans une couverture), bébé qui est en fait un bloc de glace qui grandit, grandit et devient tellement lourd que la personne qui accepte de le prendre ne peut plus bouger et risque bien de mourir de froid, sur place en tenant ce qu’il pensait être un enfant.
Pour cette histoire, j’ai décidé de lui insuffler le pouvoir de sauver une vie, celle d’un bébé mort-né dans une tempête de froid. Cette enfant s’appelle Kyoko, un prénom composé de deux kanji 響 子 ce qui peut être lu comme 響 hibiki (prononcé kyo) « écho » et ko « 子 » enfant, que l’on peut voir comme un écho bien vivant de ce yokai.
Une vie cependant assujettie au pouvoir de ce yokai qui lui indiquera le passage du temps et le moment de basculer dans l’autre monde.
Bonsoir ou bonjour, et bienvenue sur Lune de Cendres, cent histoires de Kaidan, votre podcast d’horreur japonaise. Un podcast à « parution mensuelle flottante », basé sur la nouvelle Lune, qui se cache tout les 28jours environ, enfin à quelques poils de kitsune et tanuki près mais ne chipotons pas.
Lune de Cendres, le podcast donc; qui vous proposera chaque mois une histoire délicieusement horrifique, une creepy pasta, une vieille légende oubliée ou tout simplement d’ouvrir une boite interdite. Chaque mois un nouveau récit, chaque mois une nouvelle peur développée, car oui, il y aura de tout dans mes histoires.
Et pour ouvrir cette… « Enfin!! C’est pas comme si on attendait depuis le teasing » me direz-vous et vous n’auriez pas tord; mais voici ce premier véritable épisode, et je vous propose donc sans plus attendre, d’entrer enfin dans le vif du sujet:
Vous êtes assis dans ce sanctuaire abandonné, entouré de vos amis à contempler le ciel sans lune [1]; à regardez vos pieds, le sol, partout, sauf les yeux de vos camarades, c’est toujours difficile d’être le premier à lancer l’histoire.
Mais après quelques raclements de gorge et bruit de tissus sur le parquet ancien, une première conteuse se lève, s’avance, prend une grande respiration et tape deux fois dans ses mains…
Mukashi mukashi, hyakki yako…
Bienvenue dans cette première histoire, créée spécialement pour vous plonger dans l’horreur…
Oui mais, de quoi t’es-tu inspirée pour cette histoire?: .+*La minute historiquo-réalistique:*+.
Dans cette première histoire, je suis partie d’une superstition réelle: celle disant que si on se coupe les ongles pendant la nuit, on ne sera pas présent à la mort de ses parents ou on risque d’avoir un décès dans son entourage. Suivant les régions et les gens, la superstition change et peut aller jusqu’à la mort de celui qui a osé touché ses orteils de nuit sous la pluie , mais elle reste toujours en rapport avec l’idée d’une perte. Probablement parce que la superstition est si vieille qu’à l’époque, se couper les ongles a la lueur tremblotante d’une lanterne ou d’une lampe était le meilleur moyen de se blesser et à terme de gangrener. Oui parce que certaines « superstitions » sont basées sur le bon sens, quand on y pense.
Passons ensuite à la création de notre esprit/fantôme/revenant/démon: Jin-Ei, 人影 , en VO. Ce prénom est formé de deux kanjis et veut littéralement dire 人(hito) « personne » et 影(kage) « ombre » soit l’Ombre d’une personne. (Ca peut aussi être compris comme « âme ») Un nom qui convient donc particulièrement bien à notre créature.
Mais justement, qu’est-donc Jin-Ei, notre créature?
Dans la littérature folklorique japonaise on trouve diverses créatures. Les plus connus sont les yokais, « yokaux » si vous connaissez l’excellent podcast Librairie Yokai Au milieu de ces créatures, qui peuvent contenir aussi suivant la personne qui fait le classement, les mononokes, les kamis et d’autres encore, on trouve la grande famille des Yurei. [2]
Mais qu’est-ce donc qu’un yurei me direz vous. Et bien il s’agit tout simplement de fantômes. De fantômes issus de l’âme humaine. Pas toujours malveillants d’ailleurs; c’est la représentation typique des fantômes japonais: habillés de blanc, pâles, de longs cheveux noirs et raides, les pieds inexistants et les mains relevées, cassées hauteur des poignets et doigts recroquevillés vers le bas. Vous voyez le fantôme qui sort du puis/ de la télé dans Ring? Notre adorable Sadako? Et bien voilà, la représentation du yurei par excellence.
Pour être plus précis, disons que les Yurei sont la méta-famille des fantômes. Elle se divise en différentes classes dont la plus connue est les Onryo: les fantômes vengeurs: des gens décédés de mort violentes ou de suicides, avec énormément de ressentiments et/ou une grosse envie de vengeance, ou simplement des rites funéraires pas totalement accomplis. Ces esprits resteront ici bas jusqu’à ce que leur soif de vengeance ou de reconnaissance soit éteinte, que les rites funéraires soient exécutés correctement ou pour les cas les plus graves, qu’ils se soient faits exorcisés.
Ils ne vont pas forcément se venger sur leurs tortionnaires, car suivant les circonstances de leur trépas, ils peuvent être attachés a leur meurtrier ou à l’endroit de leur décès, et le faire payer a tout ceux qui passerait par là: nouveaux habitants ou simples passants, des gens complètement étranger à leur mort mais qui en subiront les conséquences; pouvant devenir à leur tour des Onryo, esprits vengeurs [3]
Et si certains talismans offrent une protection contre ceux-ci, comme les ofuda il se pourrait bien qu’a terme, cela ne soit pas suffisant et que le fantôme reviennent assouvir sa vengeance. Soyez donc prudents…
[1] Oui ben je fais ce que je peux avec l’illustration par IA, qui a du mal avec les nombres et le concept de ciel sans lune, entre autres mais promis si je gagne de la podcast money, je ferai illustrer chaque épisode par une humaine dont je paierai les services, comme pour l’habillage de ce podcast, fait par Kirin, mais voyez-vous ça coute des sous réels que je n’ai pas pour le moment
[2] Pour plus d’infos sur ce classement je vous dirais d’aller voir chez les spécialistes, tous ne sont pas d’accord entre eux et certains place par exemple yokai et kami dans deux branches totalement différentes là ou d’autre diront que « boarf, on dira qu’ils sont cousins ils font partie de toute façon du surnaturel japonais »
[3] Ce qui a terme serait vraiment embêtant, vous imaginez le nombre d’esprits courroucés à calmer et les dommages qu’ils pourraient faire avant d’être neutralisés? Pas étonnant que la vente d’ofudas et de talismans en tout genre fonctionne ultra bien et que les japonais en général ne veulent pas louer/acheter un bien dans lequel quelqu’un serait mort. Ce qui est une aubaine pour les gens non superstitieux, leur permettant de s’installer dans des biens autrement hors de prix… Cependant à leurs risques et périls…
Bonjour ou bonsoir, et bienvenue sur Lune de Cendres, cent histoires de Kaidan, votre podcast d’horreur japonaise [1]. Un podcast à « parution flottante mensuelle », vu qu’il est basé sur la nouvelle Lune, qui est là tout les 28jours, environ à quelques poils de kitsune et tanuki près [2]
Lune de Cendres le podcast donc, qui vous proposera chaque mois une histoire délicieusement horrifique, ou une creepy pasta, ou d’ouvrir une boite interdite, bref, chaque mois un récit différent vous sera proposé.
Dans ce premier épisode, nous ne rentrons pas encore dans le vif du sujet, par contre vous allez faire connaissance avec les différents protagonistes qui vous accompagneront pendant ce long voyage; et du lieu dans lequel chaque histoire sera racontée: un sanctuaire abandonné. Et quoi de mieux pour ca que de faire de l’immersion?
Suivez moi donc pour ce premier épisode dans cette construction perdue au milieu des bois, par cette nuit d’été et abandonnée même des kamis .
Oui mais, de quoi t’es-tu inspirée pour cette histoire?: La minute historiquo-réalistique:
Normalement, devrait suivre dans quelques jours une vidéo explicative sur ce que je vais écrire ici maintenant: à savoir une petite parenthèse historique, démélant le vrai (historique) du faux (fiction). Pour celles et ceux qui n’aiment pas lire ça sera l’occasion de me revoir, sinon vous pouvez lire ce contenu ici.
D’abord deux mots a propos du sanctuaire: le propre des sanctuaires shintos, qui n’ont pas grand chose à voir avec les temples bouddhistes; même s’il n’est pas rare de voir les deux s’entre-influencés, c’est d’être entouré de nature. La nature est effectivement très importante dans le shinto et il n’est pas rare d’avoir une montagne entière ou un arbre particulièrement imposant servir de réceptacle à un Kami.
Contrairement à un temple, un sanctuaire, est dédié a un kami, et non a Bouddha ou une autre déité du panthéon bouddhiste japonais (comme Kanon, mais une entité qu’on pourrait qualifier d’esprit supérieur/dieu et qui de temps en temps peut s’incarner dans le lieu, dans un réceptacle prévu à cet effet. Mais ca sera toujours temporaire, le kami n’étant par essence pas incarné dans notre monde.
En ce qui concerne la formule d’ouverture qui va être utilisée pour chaque histoire, elle est de mon cru. Même si chaque partie est réelle, la forme que je leur ai donnée est elle complètement fictionnelle. Ainsi « mukashi mukashi » sert de formule d’ouverture pour des contes ou histoires passées, et ouvrira réellement ce genre d’histoire: le mot mukashi qu’on peut traduire par « anciens jours, anciennement ». En ce qui concerne « hyakki yako » c’est tout simplement le nom de la « parade nocturne des cent démons », parade qui défile dans les rues les nuits d’été, celle qu’on voit peinte sur des rouleaux anciens et qui a déjà été représentée dans maints films et animés.
Du coup, on peut imaginer cette formulette d’ouverture comme une incantation à l’ésotérisme: Mukashi mukashi, hyakki yako: il était une fois la parade des cents démons.
Pour ce qui est du rituel de claquer dans les mains et de s’incliner, il est tout simplement inspiré du rituel shinto, qui veut que lorsqu’on rend hommage à un kami, il est de bon ton de lui montrer respect et effacement.
Alors à bientôt et au prochain épisode? Le 13 décembre 2023?
[1](oui bon faut bien que je fasse les SEO pour qu’on trouve le podcast dans les recherches internet, ce qui n’est pas gagné et il parait que répété les mots clefs plusieurs fois, ca permet d’augmenter le ranking et donc d’être trouvé plus facilement par les robots. Par contre ca implique d’être éventuellement lu par des vrais gens, DU COUP, je vais plutot le mettre ici en bas hein, et puis dans le pire des cas, ça vous fait de la lecture pour si le podcast fait vraiment trop peur, bien que sur ce premier épisode, ca ne devrait pas, on est encore dans l’intro. Par contre celui du mois prochain, lui est déjà bien flippant, je peux vous le promettre)
[2] Autant rester dans les influences japonaises hein. Et éviter les poils de nekomata, ils sont pas contents quand on leur en pique. Après même sur les kitsune et tanukis, vaut mieux attendre qu’ils tombent naturellement plutot que de leur arracher, mais après c’est vous qui voyez hein.