Bonjour ou bonsoir, et bienvenue sur Lune de Cendres, cent histoires de Kaidan, votre podcast d’horreur japonaise [1].
Un podcast à « parution flottante mensuelle », vu qu’il est basé sur la nouvelle Lune, qui est là tout les 28jours, environ à quelques poils de kitsune et tanuki près [2]
Lune de Cendres le podcast donc, qui vous proposera chaque mois une histoire délicieusement horrifique, ou une creepy pasta, ou d’ouvrir une boite interdite, bref, chaque mois un récit différent vous sera proposé.
Dans ce premier épisode, nous ne rentrons pas encore dans le vif du sujet, par contre vous allez faire connaissance avec les différents protagonistes qui vous accompagneront pendant ce long voyage; et du lieu dans lequel chaque histoire sera racontée: un sanctuaire abandonné.
Et quoi de mieux pour ca que de faire de l’immersion?
Suivez moi donc pour ce premier épisode dans cette construction perdue au milieu des bois, par cette nuit d’été et abandonnée même des kamis .
Oui mais, de quoi t’es-tu inspirée pour cette histoire?:
La minute historiquo-réalistique:
Normalement, devrait suivre dans quelques jours une vidéo explicative sur ce que je vais écrire ici maintenant: à savoir une petite parenthèse historique, démélant le vrai (historique) du faux (fiction).
Pour celles et ceux qui n’aiment pas lire ça sera l’occasion de me revoir, sinon vous pouvez lire ce contenu ici.
D’abord deux mots a propos du sanctuaire: le propre des sanctuaires shintos, qui n’ont pas grand chose à voir avec les temples bouddhistes; même s’il n’est pas rare de voir les deux s’entre-influencés, c’est d’être entouré de nature. La nature est effectivement très importante dans le shinto et il n’est pas rare d’avoir une montagne entière ou un arbre particulièrement imposant servir de réceptacle à un Kami.
Contrairement à un temple, un sanctuaire, est dédié a un kami, et non a Bouddha ou une autre déité du panthéon bouddhiste japonais (comme Kanon, mais une entité qu’on pourrait qualifier d’esprit supérieur/dieu et qui de temps en temps peut s’incarner dans le lieu, dans un réceptacle prévu à cet effet.
Mais ca sera toujours temporaire, le kami n’étant par essence pas incarné dans notre monde.
En ce qui concerne la formule d’ouverture qui va être utilisée pour chaque histoire, elle est de mon cru. Même si chaque partie est réelle, la forme que je leur ai donnée est elle complètement fictionnelle.
Ainsi « mukashi mukashi » sert de formule d’ouverture pour des contes ou histoires passées, et ouvrira réellement ce genre d’histoire: le mot mukashi qu’on peut traduire par « anciens jours, anciennement ».
En ce qui concerne « hyakki yako » c’est tout simplement le nom de la « parade nocturne des cent démons », parade qui défile dans les rues les nuits d’été, celle qu’on voit peinte sur des rouleaux anciens et qui a déjà été représentée dans maints films et animés.
Du coup, on peut imaginer cette formulette d’ouverture comme une incantation à l’ésotérisme: Mukashi mukashi, hyakki yako: il était une fois la parade des cents démons.
Pour ce qui est du rituel de claquer dans les mains et de s’incliner, il est tout simplement inspiré du rituel shinto, qui veut que lorsqu’on rend hommage à un kami, il est de bon ton de lui montrer respect et effacement.
Alors à bientôt et au prochain épisode? Le 13 décembre 2023?
[1](oui bon faut bien que je fasse les SEO pour qu’on trouve le podcast dans les recherches internet, ce qui n’est pas gagné et il parait que répété les mots clefs plusieurs fois, ca permet d’augmenter le ranking et donc d’être trouvé plus facilement par les robots. Par contre ca implique d’être éventuellement lu par des vrais gens, DU COUP, je vais plutot le mettre ici en bas hein, et puis dans le pire des cas, ça vous fait de la lecture pour si le podcast fait vraiment trop peur, bien que sur ce premier épisode, ca ne devrait pas, on est encore dans l’intro. Par contre celui du mois prochain, lui est déjà bien flippant, je peux vous le promettre)
[2] Autant rester dans les influences japonaises hein. Et éviter les poils de nekomata, ils sont pas contents quand on leur en pique. Après même sur les kitsune et tanukis, vaut mieux attendre qu’ils tombent naturellement plutot que de leur arracher, mais après c’est vous qui voyez hein.