Bonsoir ou bonjour, et bienvenue sur Lune de Cendres, cent histoires de Kaidan, votre podcast d’horreur japonaise.
Un podcast à « parution mensuelle flottante », basé sur la nouvelle Lune, qui se cache tout les 28jours environ, enfin à quelques poils de kitsune et tanuki près mais ne chipotons pas.
Lune de Cendres, le podcast donc; qui vous proposera chaque mois une histoire délicieusement horrifique, une creepy pasta, une vieille légende oubliée ou tout simplement d’ouvrir une boite interdite.
Chaque mois un nouveau récit, chaque mois une nouvelle peur développée, car oui, il y aura de tout dans mes histoires.
Il vous semble sentir sur les poils de vos avant bras qui se dresse la morsure d’une bise d’hiver. Puis tout redevient comme avant. Il reste 98 bougies et avant de remettre son masque le conteur vous a envoyé un énorme sourire.

Il est temps de passer à l’histoire suivante, même si les frissons de cette dernière histoire sont encore présent dans votre corps. Mais il n’est plus temps d’hésiter
La dernière conteuse lève, s’incline, prend une grande respiration et tape deux fois dans ses mains…
Mukashi mukashi, hyakki yako…
Bienvenue dans cette troisième histoire, dont l’épilogue se déroule maintenant à Tokyo, mais dont les origines remontent à tellement longtemps…

Avec les voix de:
– Mathieu: le conteur. Oui oui c’est bien LE Mathieu de la Librairie Yokai et du podcast Mensetsu qui interroge des français vivants au Japon
Oui mais, de quoi t’es-tu inspirée pour cette histoire?:
.+*La minute historiquo-réalistique:*+.
Pour le coup, tout est dit dans le podcast, mais en résumé voici pour l’aspect historique:
Hitobashira, ça veut dire quoi? Ca vient de 人:“hito” personne et 柱: “bashira” pilier, qu’on peut donc traduire par pilier humain.
La légende raconte que de tout temps, pour contenter les kamis, les esprits ou divinité japonaises quand on empiétait sur leur domaine (par exemple pour construire un château ou un pont), leur fournir un sacrifice humain était de bon aloi pour permettre à la structure d’être construite et de rester debout longtemps.
Ce serait le cas dans le donjon du plus ancien château encore debout; le château de Maruoka, construit en 1576, dans le château de Matsue ou encore dans le pont Matsue Ohashi à Izumo,en ce qui concerne les bâtiments les plus connus.
Pour l’histoire, je me suis simplement inspirée de quelques lignes de la page wikipedia à propos du pont Nijubashi :

Rien de plus simple dès lors que d’en faire une histoire ou les gens continuent à disparaitre, que ça soit par vengeance des sacrifiés ou d’une volonté propre au pont, devenu vivant et ayant un appétit insatiable, à vous de choisir …
Ah, et en ce qui concerne la partout « pont de l’amour », là c’est totalement une invention de ma part 🙂
On se retrouve le mois prochain pour un nouvel épisode, histoire de frissonner ensemble dans ce sanctuaire abandonné…
