Bonsoir ou bonjour, et bienvenue sur Lune de Cendres, cent histoires de Kaidan, votre podcast d’horreur japonaise.
Un podcast à “parution mensuelle flottante”, basé sur la nouvelle Lune, qui se cache tous les 28 jours environ, enfin à quelques poils de kitsune et tanuki près mais ne chipotons pas.
Lune de Cendres, le podcast donc; qui vous proposera chaque mois une histoire délicieusement horrifique, une creepy pasta, une vieille légende oubliée ou tout simplement d’ouvrir une boite interdite.
Chaque mois un nouveau récit, chaque mois une nouvelle peur développée, car oui, il y aura de tout dans mes histoires.
La mélodie de kaze no uma semble flotter encore dans le temple, tandis que la nuit vous semble encore plus obscure qu’au paravant…
Un conteur se lève, sourit et vous regarde.
C’est l’heure de la prochaine histoire…
Tout le monde dans la pièce se rassied convenablement et se concentre, le regard posé sur l’homme qui vient de s’agenouiller devant vous…
Mukashi mukashi, hyakki yako…
Bienvenue dans cette cinquième histoire, qui se veut plus légère, tout en vous dévoilant certains secrets ésotériques bien cachés du Japon [1] et le motif de certaines disparitions mystérieuses.
Si jamais vous avez eu la chance d’aller un jour en personne au sanctuaire Fushimi Inari ou à Koya San, vous voyez de quoi je veux parler.
Pour les autres, cet épisode devrait vous aider a comprendre…
Avec les voix de:
– Mathieu: le conteur. Oui oui c’est bien LE Mathieu de la Librairie Yokai et du podcast Mensetsu qui interroge des français vivants au Japon
Oui mais, de quoi t’es-tu inspirée pour cette histoire?:
.+*La minute historiquo-réalistique:*+.
Pour cet épisode d’avril, je me suis vraiment fait plaisir.
Si le Jingi-kan, cette agence gouvernementale existe réellement et fixe tout ce qui est en rapport avec les sanctuaires et la tenue des rituels, la partie site SIX JIZOS et normes JIZOS est bien évidemment totalement inventée (encore que, on ne sait jamais avec l’occulte)
Par contre le coté ultra codifié des différents rituels, le moment ou les festivités ont lieu, l’éducation des personnels, tout ça est géré par cet organisme qui « remplace » un pouvoir central qui n’existe pas dans le shintoïsme.
Pour les araignées, détruire leur toile peut effectivement les tuer, le tissage leur prenant énormément d’énergie. Parfois même elles les mangent pour récupérer nutriments et hydratation.
Enfin l’oeil gauche est d’après certaines croyances, le siège de la « vue » ésotérique. En être dépossédé revient à devenir aveugle à cette autre réalité.
Voilà, j’espère que vous avez bien apprécié cet épisode « poisson d’avril » qui fait surement un peu moins peur que les autres (quoique, être dévorer par une araignée doit faire partie des peurs refoulées de pas mal de personnes)
On se retrouve le mois prochain pour un nouvel épisode, histoire de frissonner ensemble dans ce sanctuaire abandonné…
[1] Enfin ne perdez quand même pas de vue que le mois d’avril est pas mal connu aussi pour ses poissons, mais ne sait-on jamais, on n’est jamais trop prudents 😀